piste des oasis en Egypte

Après des doutes et des incertitudes liés aux mouvements de révoltes des pays arabes, nous pouvons tout de même partir en Egypte, vu le retour au calme. Nous sommes soulagés et heureux de pouvoir partir. Espérons que la mésaventure du Lybian Challenge ne se réitérera pas !
Il nous faut préparer notre départ (la crème Nok pour bien hydrater et renforcer la peau des pieds, les sachets de produits sportifs, les gels, coller les scratchs sur les chaussures pour fixer les guêtres, préparation mentale pour affronter le désert, la solitude, les petites souffrances, et relever le défi quoiqu'il advienne etc....)
Le départ a lieu le 27 Février à 17h30 avec une arrivée le lundi à 2h00 au Caire. Une première nuit très courte, puisqu'il faudra se lever à 8h00 pour le transfert à 9h30 sur l'oasis de Bahariya. Le départ de la course aura lieu le lendemain, mardi, avec un réveil à 6h30 et une étape de 23km dans l'oasis. le Mercredi ce sera une étape de 21km " le désert noir", le jeudi une étape de 37km  " d'el akabat aux sculptures du désert blanc" et le vendredi une étape de 25km dans le "désert blanc occidental" et tout ceci avec des pique nique à chaque arrivée et des excursions l'après midi. Très beau programme en vu
Nous vous relaterons cette piste des oasis à notre retour prévu le dimanche 6 Mars.

Trail hivernal du Sancy

Voilà une course extraordinaire non seulement par la beauté des paysages mais également par sa dureté liée à des conditions météo presque extrêmes.
Arrivée à Mont Dore la veille, nous avons été surpris par les températures extrêmement froides -10°C, par rapport à Paris. Il y avait un peu de neige et le temps était nuageux. Nous avons retiré nos dossards au gymnase où il fallait présenter le matériel obligatoire (couverture de survie, sifflet, et coupe vent) ce qui nous a valu un aller-retour à l'hôtel : nous avions l'habitude de ce contrôle plutôt au départ. La sensation de froid nous a poursuivis à la pasta party qui avait lieu dans une salle non chauffée du casino.La nuit a été agitée avec le vent qui soufflait par raffales.
Le lendemain , nous voilà sur la ligne de départ, pas très rechauffés, avec -10°C, un vent à 50km/h et donc un ressenti de -20°C. Heureusement le soleil est au rendez vous.

Nous nous élançons sur la route pendant 2 km puis c'est la montée dans le bois. Et là c'est magique avec toute cette blancheur.

 J'entends certains se plaindre du tuyau du leur camel complètement gelé. Heureusement j'ai eu l'idée de mettre par dessus mon camel bag, la veste offerte pour mes 40 ans par mes chers(ères) ami(e)s du boulot, ce qui me permet de m'hydrater correctement.On passe à gauche du lac gelé de Guéry, dans la forêt. Arrivée au 10km  au bout de 1h30 de course, c'est le ravitaillement : un petit thé bien chaud me fait du bien. Puis je repars sur le 20km. Après la cascade à moitié gelée, nous cheminons à travers des paturâges, avec le ciel bleu à l'horizon et le vent qui déplace la poudreuse: on a une impression d'antarctique.

Puis une petite descente, le ravitaillement du 16 ième, une remontée de 300mD+ pour les 4 derniers kilomètres avec une descente de 1,4 km une peu glissante (de la glace sur 300 mètres) et c'est l'arrivée dans le gymnase où Alexandre m'attend (il s'est trompé à la bifurcation et est parti sur le 20 au lieu du 30).
Parcours bouclé en 3h20mn, sereine et heureuse de l'avoir fini.
Paradoxalement je n'ai pas eu froid pendant la course. Les paysages enneigés m'ont-ils fait oublier le froid ?
J'évite quand même de prendre la douche froide même si 4h de route m'attend.
Martine

Nous vous souhaitons tous, chers lecteurs et lectrices de ce blog une bonne année 2011, en vous souhaitant de belles courses, de nouvelles découvertes et de nouvelles victoires (soit sur podium ou personnelles).
Pour nous la première course de l'année sera le trail de Mont Dore ( le 20 km pour Martine et le 30 pour Alex) le 23 Janvier: espérons dans une bonne neige et avec une bonne forme!
Nous vous la relaterons très prochainement avec si possible des photos

GTA AOUT 2010

Grande Traversée des Alpes (GTA) 2010

1 ^ère étape : St Gingolph – La chapelle d’Abondance (18 km; 1850m+/1215m-)

Rappelez-vous cette belle organisation suisse, presque militaire dans le gymnase de St Gingolph avec cet alignement de matelas au sol. Avec Myriam notre réaction fut immédiate.Nous avons déplacé 2 matelas à l’autre bout du gymnase,sous le panier de basket.Dans la suite de la journée d’autres coureurs ont partagés notre réaction (Cécile, Olivier, Christophe Le Saux, Sylvain Bazin…).

Rappelez-vous, le protocole sur le pont entre la Suisse et la France, suivi d'un départ tardif un peu avant 11h30, sous une pluie de plus en plus forte.

Rappelez-vous ce thé chaud juste avant la dernière montée vers le col de Bise.Je me suis retourné juste avant ce col et ai pu faire une photo du lac Léman, apparu entre deux bancs de brouillard.La suite de l'étape(descente, montée,descente) se fera sur un terrain boueux, très glissant.

 

Etape bouclée en 2h47.

2 ^ième étape : La chapelle d’Abondance- Samoëns (40km;2133m+/2478m-)

Le lendemain la pluie tombe toujours.Avec Laurent et Sylvain nous ferons l'étape presque en non stop, pour ne pas" mourir de froid!".Après une pause technique au refuge du lac Vert, je me retrouve seul et attrape une onglée en montant au col de l'Hiver(2099m). Dans la descente je rattraperai Sylvain qui n’avait toujours pas mis  son coupe vent.Il décide de s'arrêter à l' abri à cet effet.Je continu seul, mais finalement Sylvain(remis de son mal de tête) me rattrapera comme une flèche dans la descente du col de Golèse(1662m)(important lieu de passage des oiseaux migrateurs). Cela me réveille, j’accélère et décide de le suivre de loin. Mais qu’il est dur de courir après sur le plat ; le changement de rythme est très difficile à gérer avec les cuisses "raides".Cette étape humide et froide et la dernière descente sur la route laisseront des traces de fatigue pour la suite. 5h44 de course avec 2133m+ et 2478m-.

3 ^ième étape : Samoëns - Chamonix(40km; 2537m+/2180m-)

Ce matin je n'arrive pas à suivre les coureurs de mon groupe.Ma lenteur du jour me forcera à gérer ma fatigue et me permettra de voir le lac d'Anterne juste avant la montée au col du même nom. Cette étape fut très contrastée; brouillard, soleil au refuge,puis à nouveau brouillard et neige au col du Brévent(2368m). Après une bonne gestion de la longue descente sur Chamonix(1300m), je finis en 6H05.

4 ^ième étape : Chamonix – Chapieux (44km;2400m+/1870m-)

Au départ de Chamonix, les premiers temporisent, nous attendent et tout le groupe arrive ensemble au pied du téléphérique des Houches. Ensuite Jacques et moi effectuons la montée du col de Voza ensemble. Après avoir doublé Emmanuel, parti pour marcher pendant toute l'étape(double tendinite), nous dépassons Benoît  au ralenti face à son démon : le col de Voza qu’il a toujours eu du mal à passer! Je finirai l'étape seul, en réalisant une très belle et rapide descente sur les Chapieux. A quelques mètres de l'arrivée je rattrape Sylvie et nous franchissons la ligne d'arrivée ensemble en 5H56.

5 ième étape : Chapieux-refuge de Rosuel (38 km;1940m+/1900m-)

col Grand Fond

  Je pars quelques mètres devant pour motiver les troupes ou agacer. Ensuite j'ai du mal à suivre les premiers sur la portion de route, où Fabrice crie de douleur pendant 10 minutes. Après il pourra courir comme bon lui semble, puisque je ne le croiserai pas de la journée!La montée au col du Grand Fond(2671m) se fera en premier en compagnie de Laurent, puis après avoir cassé un bâton( petit coup de nerf), je finis cette ascension avec Jacques.

lac de Presset

Au loin dans la descente après le refuge de Presset j'aperçois Sylvain, j' arrive à le suivre et finis par le retrouver au seul ravitaillement journalier à Valezan(1200m), en compagnie de Laurent. Nous repartons tous les trois pour finir la descente, avant d' arriver sur une portion de route où j' encourage Sylvain à courir(1ère fois).Finalement il part devant et fait la montée vers le refuge de Rosuel seul. Laurent et moi le retrouverons sur la route à 2km du refuge. Après mes invectives nous terminons tous les trois en courant, moi un peu à la traîne, en 5H10
.
6 ième étape : Refuge de Rosuel- Pralognan la Vanoise(44km;2174m+/2250m-)

La poisse ! Mes bâtons téléscopiques ne veulent pas se bloquer. Heureusement, avant le départ Benoît me donne un bâton Raidlight. Nous faisons toute la montée vers le col du Palet(2652m) avec Jacques que je lâche dans la descente sur Tignes. Près du col de la Leisse(2758m), je tombe sur Claude qui souffre du releveur et qui essaye désespérément de se faire un strap. Je prends les choses en main et lui fait un strap identique à celui qui ma permis de finir la GTA il y a 4 ans. Et me voilà le sauveur ou héros de Claude ! Cet arrêt permettra à Jacques de me rejoindre, sans que je m'en aperçoive. Pourtant je repars en trombe et finis l'étape seul, toujours en encourageant les autres concurrents(ici Myriam et Alexandre dans la descente avant le pont de Croé-Vie) avec de bonnes sensations dans les descentes, montées et surtout sur le faux plat du col de la Vanoise . Et voilà 44km bouclé en 6h07 soit 22' de mieux qu'en 2006 !

7 ième étape : Pralognan- Valfréjus (35 km)

Désert de cairns

 Départ tranquille du centre de Pralognan. Je donne le rythme jusqu’à la patinoire et après la maison de "blanche neige" les premiers partent à leur allure.Comme souvent depuis le début je me retrouve avec Jacques dans la très longue montée vers le col de Chavière(2796m).Après avoir doublé Ingrid, Claude, nous pouvons admirer le Mont Blanc derrière nous, le refuge de Péclet Polset et passer par des paysages lunaires avant de finir l'ascension du col de Chavière. Mais comme d’habitude Jacques ne me suit pas dans la descente. Au ravitaillement  je retrouve Bernard et Fabrice. Une erreur d’aiguillage sur la route nous contraint à faire un peu plus de chemin pour descendre sur Modane. Je finis la descente tout seul, Fabrice s’arrêtant pour une pause technique. Mais il me rattrapera dans la longue montée du chemin de croix, menant à N-D du Charmaix et finira une minute devant moi à Valfréjus.

Crête gauche col de Chavière

Mont-Blanc

Un bon après midi de récupération sous le soleil est le bien venu avec un massage du releveur par Xavier.

Emmanuel Seloi, coureur et kiné-ostéo nous quitte ce soir et un nouveau médecin arrive; petite surprise c' est Jean avec qui j'ai couru la GTJ.

N-D du Charmaix

8ème étapes:début des Alpes du sud:Valfréjus-Montgenèvre(48km;2700m+/2500m-)

Après "l'entrainement de la première semaine", j'arrive à suivre Guillaume, les deux Christophe, Mathias...jusqu'au col de la Vallée Etroite(2434m).Après je profite du paysage,car je suis en forme aujourd'hui et je finis même par rattraper Mathias et Christophe Erceau ,

col de la Vallée Etroite

Paroi des Militaires

juste après le col des Thures et le lac de Chavillon.Nous cheminerons ensemble jusqu’au ravitaillement.Je repars avant eux, mais ils me doublerons rapidement dans la montée suivante, qui nous fait déboucher sur un cirque magnifique avec des cheminées de fée. Je double quelques coureurs partis plutôt, juste avant les chalets des Acles. Bien que connaissant les lieux, la montée du col de Dormillouise(2445m) passe bien, mais celle du col la Lauze(2529m) me parait longue. La dernière descente sur Montgenèvre se fait tout en gestion et je franchis la ligne en compagnie de Sylvie et Christian en 6h44, soit 34' de mieux qu' en 2006.

cirque+ cheminée

cheminées

9ème étape:Montgenèvre-Ceillac(45km;2300m+/2380m-)

Château-Queyras

Ce matin nous prenons le départ accompagnés de Corinne Favre, pour 2km de route afin de rejoindre le centre de Montgenèvre.Ensuite nous montons vers l' ancienne Cabane des Douaniers, puis descendons pour rattraper la route qui mène aux Fonts.Je prends l'option sentier, croise de nombreuses marmottes et arrive aux Fonts juste après Fabrice, Christophe et Philippe(les coureurs sur route). Je peine en montée, mais je m' accroche à Philippe. Après le col de Péas(2629m),je perds du terrain et coupe droit dans la pente en direction de la bergerie de Péas. J'arrive au ravitaillement de Château-Queyras en pleine forme!Je fais une ascension rapide du col Fromage(2301m) et arrive 10' avant Philippe, mais surtout en moins de 6h(5h59); soit 36' de mieux. Je suis heureux d' arriver à Ceillac, village qui évoque de nombreux souvenirs(vacances, grand tour du Queyras en 2007).

10ème étape:Ceillac-Larche(40km;2250m+/2170m-)

Mathias et Christophe, lac St-Anne

Pont Voûté(1657m)

Pour la deuxième fois je suis les premiers jusqu’au  col du Girardin(2699m), en passant par le lac Miroir et le lac St-Anne.Descente agréable, en compagnie de Sylvain et Philippe, jusqu'au lieu-dit La Barge, ensuite 8km de route, en passant par St-Antoine(ravitaillement).Cette portion de route aurait pu être évitée en passant par le col de Serenne comme en 2006(mais 50km au lieu de 40). Le début de cette étape fut rapide, mais la fin sera plus longue et difficile, à cause je pense de la fatigue générée par la route.Sylvain craquera un peu plus que moi dans la longue montée menant au col de Mallemort(2558m). J'arrive finalement en 5h26 à Larche, après Philippe et le 3ème Christophe qui ma doublé dans ce dernier col.

11ème étape:Larche-Roya(51km;2756m+/2881m-)

J' ai fait cette étape en duo avec Philippe, qui ma rattrapé vers le lac du Lauzanier, lors de notre progression vers le Pas de la Cavale(2671m). Après le ravitaillement à St-Dalmas-le-Selvage, j'ai remis Philippe deux ou trois fois sur le bon tracé. La montée sur Aurons sous un soleil de plomb sera difficile pour nous deux. Ensuite nous sommes agréablement surpris d' apercevoir Mathias et Christophe au début de l'ascension du col du Blainon(2014m).Dernière descente longue à cause de souvenirs incomplet. Nous finissons en 7h19, 10' après Mathias et Christophe. Très bon chrono car amélioration de 47 minutes!

12ème étape: Roya-St Martin Vésubie(54km;2480m+/3000m-)
Cette étape me rappelle de mauvais souvenirs(fascialata gauche) et une fois de plus elle se révélera comme l'étape de trop!Je pars donc tranquillement devant pour quelque mètres, puis une fois seul gère la chaleur et la longue descente(2000m-) qui nous mènera à St-Sauveur-sur-Tinée. Cette fois ci douleur au genou gauche, puis contracture du vaste interne. Marche forcée et descente en appui sur les bâtons jusqu'à St-Martin où j' arrive énervé et fatigué en 7h57.

13ème étape: Boréon-Camp d'argent(xkm;2800m+/2625m-)

Lac de Trécolpas (2187m)

La course est maintenant différente: il faut gérer la douleur(surtout en descente) et le ralentissement de la vitesse de progression.Ce matin la journée commence par une belle promenade en compagnie des premiers,en passant par le lac de Trécolpas, le Pas des Ladres(2448m), et la Madone de Fenestre jusqu'au Pas du Mt Colomb(2548m) . Ensuite je reste avec Fabrice, dans ce terrain technique avec que des gros blocs, jusqu'au refuge de Nice. La douleur est maintenant bien présente, après cette descente technique, et je dis à Fabrice de ne plus m' attendre car je vais être obligé de ralentir. Le paysage est magnifique entre Baisse du Basto et Baisse de Valmasque. Après la vallée des Merveilles le terrain devient un peu moins technique, mais je marcherai beaucoup sauf sur la dernière portion de route.Et le soleil laissera la place au brouillard à partir du pas du diable rendant le chemin plus long jusqu’à la Baisse de Camp d'Argent.8H33

Lac du Basto (2341m)

Chamois après Pas du Diable

Le "Christ"

14ème étape: Col de Porte-Aire St-Michel, puis Nice...(33km;1325m+/2000m)
Cette étape est réduite à cause de la fatigue accumulée dans le Mercantour, mais surtout à cause d' un balisage compliqué à effectuer au départ de camp d' Argent. A cause de la chaleur et toujours de la douleur, cette étape courte en kilométrage sera longue pour moi.J' ai couru seul jusqu'au ravitaillement juste avant St-Martin. Ensuite avant Aspremont je suis descendu sur la gauche, mais heureusement Julia et Laurent m' ont sifflé.Encore merci à eux.Je suis reparti devant et j'ai raté le point d' eau à Aspremont. Heureusement que Charles m' a doublé 20 minutes avant l'arrivée.En effet il m'a gentiment laissé un bidon d'eau aromatisé à la menthe.Tous les arrivants à l'aire St-Michel(fin du chronométrage) sont applaudis et félicités.Les huit derniers kilomètres sur la route et sous escorte ne sont qu' une longue formalité.Mais l' attente sera beaucoup plus longue pour se baigner dans la méditerranée à cause du "cinéma" pour le film et du buffet d' arrivée.Après une petite visite du vieux Nice nous assistons à la remise des prix.Après pas de repas et problème de logistique entre Nice et Menton!Pour ma part je suis resté à Nice Brahm.Merci à Philippe Delachenal, aux bénévoles,aux villages et stations traversées et à tous les participants(Guillaume,les Christophe,Jacques,Philippe, Laurent,Mathias,Fabrice,Charles,Julia,Sylvain....).5H14+1H
Plus de souvenir en page PHOTOS
Namasté
Alexandre

plage de Nice à 8km

arrivée de la GTA

La Méditerranée

Trail de Belle île en mer

Ce trail me rappelle étrangement le trail de la vallée de chevreuse, par son parcours sur petit sentier côtier qui monte et descend sans cesse. C'est très casse patte mais le paysage est magnifique et sauvage. Nous avons en permanence vue sur la mer, et par moment nous passons de petites criques dont les eaux passent du vert émeraude au bleu turquoise. Pour cette première édition, le soleil était au rendez-vous et le vent absent.
Mon mari Alexandre est parti à 7 h du matin sur le grand parcours de 83 km qui fait le tour de l'île.
J'ai dû patienter jusqu'à 10 h pour me lancer sur le petit parcours de 45 km (Le Palais- Locmaria -Bangor -Le Palais). Nous partons sur un bout de route plate puis c'est la première montée dans le bois, ensuite c'est une succession de montées et descentes sur  un  sentier côtier, puis nous traversons la plage des grands sables où une grosse méduse de 25 cm de diamètre s'est échouée.Et c'est reparti pour une succession de montées et descentes. J'arrive au ravitaillement de Locmaria avec des jambes de plus en plus dures et une fatigue liée à des douleurs lombaires. Je me demande si je dois continuer ou non. J'ai toujours du mal à abandonner (4 abandons en 15 ans). Je décide en fin de compte de repartir avec un couple de coureur. Mais je me traîne lamentablement et me retrouve rapidement seule.Finalement je m'arrête au 22 ième km entre le port Lost-Kah et la pointe de Pouldon au bout de 3h30 de course , sachant que je ne passerai pas la barrière horaire. Je suis raccompagnée en voiture par un bénévole à "Le Palais" où après une bonne douche, j'attend l'arrivée de mon mari et profite de la bonne ambiance de l'arrivée. Alexandre arrivera au bout de 9h46 de course satisfait du parcours à l'exception du détour de l'arrivée.
C'est un très beau trail et j'espère le refaire l'année prochaine pour le finir. Il nous a permis de découvrir cette île et de tomber sous son charme. Les belle-îlois ont vraiment un très beau terrain de jeu pour s'entraîner.
Très belle organisation : réservation du bateau à l'inscription, des bénévoles très sympathiques, un balisage impeccable. Il est simplement dommage de ne pouvoir récupérer les dossards pour le 45 km que le jour de la course (j'aime bien l'avoir la veille comme tant d'autres coureurs).
Et deux fautes de gout : le repas offert la veille aux participants du 80 (que deviennent les conjoints ou amis participant au 45km ?) et le repas de fin de course peu approprié aux coureurs (agneau,flageolets). On s'attendait à un repas plus breton !!!
A faire absolument, quelques souvenirs dans la page "photo"
Martine BRISSARD

Le trail Faverges-ODLO

Arrivée à Annecy par le TGV puis à Faverges par la navette prévue par l’organisation, sous un temps couvert qui ne présage rien de bon pour le lendemain, le village est calme : rien ne signale l’organisation d’un trail pour le lendemain. Après notre installation à l’hôtel, nous allons au retrait des dossards, très peu de monde.

Le lendemain le temps est couvert avec un brouillard dense. Le départ du grand trail 42 km est lancé, j’encourage mon mari. Il me faut attendre une heure pour le départ du petit. Sur la ligne du départ un feu d’artifice est donné, puis c’est le coup de feu et nous nous élançons tranquillement par un faux plat sur bitume, puis c’est la montée sur sentier. Des chevaux dans leur enclos nous encouragent en galopant : eux aussi aimeraient nous accompagner. Plus nous montons plus le brouillard se densifie. Nous ne verrons rien du paysage. Au ravitaillement j’aperçois mon mari qui concentré dans sa course ne m’entendra pas l’appeler. Il continue à monter pendant que je me ravitaille. Puis je repars, je passe au contrôle de puce sous la remarque amusante d’un bénévole :

- « c’est la première fois que je passe une femme à la poêle ».

 -« vous me direz si vous avez  trouvé cela croustillant », lui dis-je

-  « et ç’a de l’humour même dans l’effort » 

De l’effort il m’en faudra pour la montée dans ce brouillard, encouragée par les coureurs du 42 km. L’eau se condense, les bras en ruissellent. Des drôles de masse apparaissent dans le brouillard, ce sont des cochons roses !

Enfin j’arrive en haut maintenant c’est de la descente. Sur un sentier étroit et serpentant je dois souvent laisser passer les coureurs du grand parcours : c’est un peu soulant. Puis après le deuxième ravitaillement avec des bénévoles toujours sympathiques, c’est une descente sur sentier très étroit tout en devers et par endroit glissant dans la forêt. Je dépasse quelques coureurs du petit, un bout de route et c’est l’arrivée. Très beau parcours de 28 km avec 1600 m D+, malgré le mauvais temps, bouclé en 5h10.Mon mari blouclera le grand parcours en 5h30, 133 ième. Un bon repas nous attends avec la remise des trophées.

Très beau trail avec une organisation simple et modeste.
Martine BRISSARD